Zola y relate le passage d’un monde à l’autre : la mort du "petit commerce" qui reposait sur les spécialités artisanales, et la naissance du nouveau commerce, fondé sur la manipulation des désirs, et où règne la loi du flux des marchandises et la recherche du profit. A la fois objet de spéculation et sujet de l’Histoire en marche, la femme est au centre de cette érotique du commerce. Ses désirs y sont sans cesse pesés, exploités, façonnés par des hommes ivres d’ambition et de pouvoir, qui parient sur sa nature prétendument mystique pour faire de la
consommation une nouvelle religion.