"Ma vie" de Isadora Duncan

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pisode 1 0:00 L'enfance Episode 2 28:48 Le succès Episode 3 57:35 L'écolé Episode 4 1:26:19 La maternité Episode 5 1:55:09

Le combat Feuilleton France culture d'après les mémoires d'Isidora Duncan

Pionnière de la danse moderne, Isadora Duncan a bousculé les codes du ballet classique et ouvert la voie à une danse libérée des conventions. Elle a arpenté les scènes du monde entier pieds nus, drapée dans de légères tuniques blanches laissant voir son corps ondoyer jusqu’à ne faire qu’un avec la musique. Née en 1877, à San Francisco, elle a été élevée sans père, avec ses deux frères et sa sœur par une mère musicienne et bohème. Elle arrive en Europe au tournant du siècle avec une quête esthétique très forte axée sur la fluidité des mouvements et influencée par la Grèce antique. Elle y fonde une école où elle enseigne l’affranchissement des contraintes imposées au corps par le ballet classique. Elle arrive en Europe au tournant du siècle avec une quête esthétique très forte axée sur la fluidité des mouvements et influencée par la Grèce antique. Elle y fonde une école où elle enseigne l’affranchissement des contraintes imposées au corps par le ballet classique. Dans sa vie privée, Isadora affiche la même liberté. Elle aura trois enfants de pères différents sans se marier. Mais une succession de tragédies viendra les lui enlever. En 1913, sa fille Deirdre et son fils Patrick meurt noyés accidentellement. Un an plus tard, elle perd son troisième enfant quelques heures après sa naissance. Cette série de drames va endeuiller toute sa vie. En 1922 , afin de montrer son adhésion à l'expérience sociale et politique de la nouvelle Union soviétique , elle décide de s'installer à Moscou . Sa notoriété internationale apporte une attention plus que bienvenue sur le ferment culturel et artistique du nouveau régime. Elle rencontre et épouse en mai 1922 le poète Sergueï Essenine . Leur relation tumultueuse, qui l'épuise, et la dureté des conditions de vie sous le régime soviétique la pousse à rentrer en France deux ans plus tard. Elle s’installe à Nice où elle meurt en 1927, à l’âge de cinquante ans, étouffée par son écharpe qui s’est prise dans les roues d’une voiture sur la promenade des Anglais. Elle a laissé des Mémoires inachevés qui seront très vite publiés après sa mort.

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